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my name is jonas
15 septembre 2009

FLESH & BLOOD

Homegrown - You're not alone

Jonas. Jonas. Jonas. Bon le voila ton nouveau come-back foireux. Veuillez monter sur l'estrade et écrire cente fois au tableau "Je ne dirais plus jamais que je suis de retour si c'est pour disparaître pendant 10 mois aussitôt après. Ouis mais... Non, il n'y a pas de "Oui mais", juste des excuses bancales tout au plus.

Inutile d'essayer de résumer ces 10 mois (waaah) d'absence. Tout va grosso modo bien. C'est peut-être pour cela justement que je n'avais rien à dire, mais j'éviterais de rentrer dans ce débat interminable entre les deux hémisphères de mon cerveau.

Je crois que le declic est tout con, il résulte de cette abrutissante et massive campagne publicitaire faisant la promotion du show tv et du concert des trois frères qui osent porter mon nom.

Jonas, Jonas, Jonas... à longueur de couloirs de metro, su les quais, ans les escaliers. Les " brothers " étalent leur minois photoshop et leur guitares neuves tous les jours devant moi et me font prendre conscience du contraire. Du contraire que je suis censé representer à ma modeste échelle. Conscience de mon cliché à moi. Des polaroïds, des converses usées, beaucoup de musique et l'éternelle jeunesses pour faire vite. Bien évidemment, je suis plus que ça. Pas beaucoup plus, mais plus quand même. Contrairement à eux, je suis fait de chair et de sang. Et si à leur âge moi aussi j'étais pur (comprendre puceau) ce n'était pas par choix, loin de là.

J'entretiens la flamme doucement, en coulisses et loin du petit monde du web. J'ai été voir RIVAL SCHOOLS à Stuttgart, je me suis détruit les oreilles à DINOSAUR JR et je vais faire du skate tous les soirs. Voilà pour l'autopsie de ces dernières semaines. Ah oui, j'ai beaucoup écouté une mixtape qui ne m'était pas destinée. Outre le fait de m'avoir fait découvrir de supers trucs que j'aurais du connaître de puis longtemps (ROSA, RED FORTY, etc.), elle m'a ait comprendre que je n'étais pas totalement seul à entretenir la flamme et que même si la reprise de "Left of the dial" ne vaudra jamais l'originale des REPLACEMENTS, on boira encore quelques coups en pensant à tous ceux qui sont tombés pour la cause (ou à cause d'elle), à tous ceux qu'on a perdu en chemin et à ce qu'il nous reste à découvrir.

J.

Photo_1

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Commentaires
K
Et en fait il s'agissait de la bande-son. Mais peu importe.
K
Le titre de ta note m'a fait tomber dans une soirée nostalgie 2002-2005 à coups de YouTube Drive-thru et Epitaph. Bien joué.<br /> P.S. : bières quand tu veux, à qui tu voudras.
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