9 décembre 2007
THE STILL LIFE, THE SHELL AND THE DAMAGE DONE
MAD SEASON : wake up / river of deceit
Wake up young man, it's time to wake up
Your love affair has got to go
For 10 long years, for 10 long years
The leaves to rake up
Slow suicide's no way to go, oh
Blue, clouded grey
You're not a crack up
Dizzy and weakened by the haze
Moving onward
So an infection not a phase
Yeah, oh (...)
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(...) My pain is self-chosen
At least I believe it to be
I could either drown
Or pull off my skin and swim to shore
Now I can grow a beautiful
Shell for all to see
The river of deceit pulls down
The only direction we flow is down
Down, oh down
C'est obligé. Ca tombe sous le sens... Ces deux morceaux étaient des bouteilles à la mer. Elles ont attendu plus de 10 ans avant d'arriver. Mais ca y'est elles sont enfin à la maison. Elles ont fini leur course, chez moi. Merci Layne Staley, merci d'avoir ecrit la B.O. de mes journuits solitaires identiques et cotoneux. Ai je besoin d'une autre compagnie désormais ? Je crois que non. Je crois que ces contes opiacés pour grands garçons suffiront. Tout parait beau apres ca hein ? Même de pourrir pendant trois semaines au milieu des seringues dans un appart...
"My pain is self-chosen, at least I believe it to be, Now I can grow a beautiful Shell for all to see"
Ouais, plus envie de sortir de la coquille, no more monday mornings, no more friday evenings, nothing in between, juste le plaisir de faire semblant d'attendre ce qui ne viendra pas. D'attendre que la fille se pointe chez moi à l'improviste et me dise "barrons nous".
Des fois j'ai du mal à imaginer que dehors, des gens naissent, meurent, rient, pleurent, s'aiment. Que certains vivent les plus beaux moments de leur vie. J'ai du mal à imaginer qu'ils vivent. Ici l'instant est eternellement figé. Immobile. Comme dans les films, quand le mec aux super pouvoirs claque des doigts et arrète la course du temps, mais continue à évoluer dans une image figée où même les feuilles des arbres ne bougent plus. Voila c'est chez moi.
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